Reconnaissance.

23/06. Reconnaissance.

On est vendredi, donc en week-end d’un jour (Une fois sur deux, on a le samedi chômé, et donc pas celui-là), et un de mes chauffeurs me propose de faire une reconnaissance de la ville et des environs qui ont un intérêt pour le boulot.

Bonne idée ! Bouteilles d’eau, appareil photo et c’est parti !

On commence par la ville qui en cette matinée de Ramadan est déserte (ou presque), ce qui me permet de faire des photos discrètement, celles-ci étant en principe interdite.

Puis direction Arta, site militaire à l’ouest de Djibouti et l’intersection des routes entre l’Ethiopie  et le côté nord du pays.

Si la conduite en ville est périlleuse, en extérieur elle devient dangereuse. Sur un tronçon à 4 voies, ne pouvant pas couper les voies pour rejoindre le bon côté et ne voulant pas aller jusqu’au prochain rond-point, des véhicules se retrouvent face à nous… Un taxi triporteur, puis un camion de pierres, deux voitures en convoi. Et il parait qu’ils font pareil la nuit, Glup !

En deux voies, c'est des camions sans interruptions, avec peu de place entre eux pour ce rabattre, des carcasses accidentées ou des containers dans le fossé.

Mais le plus surprenant, c'est les accidents entre véhicules, car ils ne déplacent pas les parties impliquées tant que la police n'est pas venu, sinon c'est un délit de fuite, même si l'engin a bougé de 3 mètres pour dégager la route.

Bon ! Ouf ! Retour au camp, sains et saufs.