Enfin arrivé.
Le 14/06. Enfin arrivé.
Après un léger retard au départ, le décollage a eu lieu à
09h50. J’ai un siège à l’avant droit de l’appareil (A310), contre le hublot
(Yes…).
Montée en altitude normale, prise de cap, léger dodo.
A mon réveil, j’aperçois le Mont Ventoux, puis le lac de
Sainte Croix et les gorges du Verdon, avec Marseille au loin et les iles du Frioul
et toute la côte varoise. Je patiente jusqu’au franchissement de la Côte-d’Azur,
au-dessus de Cannes et des iles de Lérins. Petit dodo.
Nouveau réveil avec, comme dans une célèbre bd d’Astérix,
« ce parfum, cette odeur, mais c’est la Corse ». Et effectivement,
l’ile apparaît avec le golfe de Porto, Ile Rousse, le Monte Cinto et la plaine
d’Aléria, quand nous coupons le Cap Corse. Je ne verrais pas l’ile de
Montecristo qui se trouve à notre verticale. Dodo.
Le réveil suivant me montre la Sicile avec l’Etna qui la
surplombe. Avec ses 3330m il domine complètement l’ile. Nous survolons la
Calabre (coup de pied de la botte) avant de franchir la Méditerranée pour de
bon. Zzz.
L’Afrique est atteinte, par l’Egypte, juste après la
frontière Libyenne.
C’est alors une succession de terre ocre entrecoupées de
taches noires de roches. Aucuns repères dans ce désert que l’on survole sans
cesse. A là, quelque chose de particulier, il faut que je m’en souvienne !
Il s’avérera que c’est le Nil aux environs de Dongola (Soudan), avec une
multitude de terrains collés au fleuve pour profiter des crues ou de
l’irrigation. Un groupement de terres irriguées en cercle qui s’impose à nos
yeux. Nouveau point, l’aéroport de Khartoum.
A partir de là, changement d’aspect du terrain. La couleur
passe au gris foncé et au vert, des montagnes taillées de vallées encaissées
sui, là aussi, ne permettent pas de s’y retrouver.
A un moment, une mer de nuages, comme si nous survolions
l’Arctique, remplit d’icebergs flottants sur l’eau.
Enfin, retour à l’ocre qui nous signale notre arrivée
prochaine, en plus de la descente en altitude.
Un petit cratère de volcan, avec des flans cannelés, dont je
vais essayer de me souvenir. Une grande route en ligne droite remplies de
camions qui viennent d’Ethiopie. La route traverse une grande zone jaune qui
est le désert du Grand Bara.
Et nous voilà en finale, trains et volets sortis, ça touche,
ça freine, demi-tour vers le parking et on se prépare à sortir.
Sploum ! Une grosse chaleur s’abat sur nous, pourtant
le pilote avait annoncé que 35°, correct pour 18h, mais c’était sans compter
sur l’humidité.
Formalités douanières expédiées, on monte dans
les minibus qui nous emmènent vers la base.
Bientôt ce sera mon tour.
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